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CONJONCTURE

Suite aux récents évènements, certaines compagnies parlent de relever leurs tarifs d'assurance de 35 à 80% pour les risques des entreprises .
A ce jour, nous ne savons pas encore quelles seront les conséquences éventuelles de ces augmentations sur le secteur de l'assurance construction.
Toutes nos équipes sont mobilisées afin de continuer à négocier pour vous les meilleurs taux et garanties.
Plus que jamais, notre parfaite connaissance du marché nous permet de vous conseiller au mieux.
Nous vous remercions de votre confiance.

LES CHIFFRES CLEFS

985 millions : c'est l'excédent de trésorerie cumulé du Fonds de compensation de l'assurance construction au 15 mai 2000.

3,7 Mdf : c'est le solde d'exploitation du Fonds de compensation de l'assurance construction prévisible pour la période 2000-2007-A noter que l'assurance dommages-ouvrage reste encore dans le rouge pour 1999, à la différence de l'assurance responsabilité civile décennale.

6MdF: c'est le montant des primes émises au titre des polices dommages-ouvrage et responsabilité civile décennale en 1999

LES NEWS

Un projet de texte réformant l'assurance construction devrait être examiné au printemps prochain par le Parlement. L'objectif est d'exclure de la responsabilité décennale les équipements industriels destinés à une activité purement professionnelle.

Il serait ainsi proposé d'insérer un nouvel article 1792-7 dans le Code Civil rédigé comme suit:

"Ne sont pas considérés comme des éléments d'équipements d'un ouvrage au sens des articles 1792, 1792-2 à 1792-4, les éléments d'équipements, y compris leurs accessoires, dont la fonction exclusive est de permettre l'exercice d'une activité professionnelle dans l'ouvrage".

En ce qui concerne le champ de l'assurance obligatoire, il a paru plus simple de définir de manière négative ce qui ne ressort pas de la notion de "bâtiment" .Il est donc prévu d'insérer un nouvel article L.243-1 dans le Code des Assurances qui serait ainsi rédigé:

"Ne sont pas soumis aux obligations d'assurance édictées par les articles L.241-1 et L.242-1 du Code des assurances:

les ouvrages maritimes, lacustres, fluviaux, d'infrastructures routières, aéroportuaires, héliportuaires, ferroviaires, ainsi que leurs ouvrages d'art et leurs éléments d'équipement;

les ouvrages destinés à une activité industrielle dont la conception est déterminée par le processus de production;

les voiries, les réseaux divers, les ouvrages piétonniers, les canalisations, les lignes ou cables et leurs supports, les parcs de stationnement, les ouvrages de stockage, de transport et de distribution d'énergie, sauf si l'un ou l'autre de ces ouvrages sont accessoires à un ouvrage soumis à l'obligation d'assurance;

les ouvrages existants avant l'ouverture du chantier, à l'exception de ceux qui, totalement incorporés dans l'ouvrage neuf, en deviennent techniquement indivisibles".

Ce projet de loi risque de subir des modifications dûes aux amendements des parlementaires.

Par ailleurs, d'autres questions restent encore aujourd'hui sans réponse:faut-il, par exemple ,assujettir les sous-traitants à la responsabilité civile décennale?

Pour l'instant, ils sont les seuls à ne pas y être soumis, au prétexte qu'ils ne sont pas liés au maîre d'ouvrage par un contrat de louage d'ouvrage.L'explication peut paraitre assez discutable, si l'on considère que le fabricant de matériaux , bien que n'étant pas lié lui-même directement au maître d'ouvrage, peut être tenu solidairement avec l'entrepreneur de la responsabilité décennale, en cas d'E.P.E.R.S (voir glossaire).

Vous pouvez vous référer à l'enquête du Moniteur des travaux publics et du bâtiment n°5052 du 22 septembre 2000 pages 58 et suivantes ainsi qu'au cahier détaché du même numéro :

"Tableaux synoptiques des responsabilités et assurances des constructeurs".

Nous vous tiendrons, bien entendu, au courant de l'avancement des discussions parlementaires et vous communiquerons le texte une fois qu'il sera définitivement adopté.

 

Périodiquement, nous vous proposons un zoom sur l'actualité de l'assurance construction et de la responsabilité des constructeurs

Classement des risques dans la construction et l'assurance

Il parait utile d'attirer l'attention des professionnels de l'immobilier et de la construction, sur les liens existant entre les avis techniques et le classement des risques par les assureurs. On oublie bien souvent qu'un avis technique favorable n'est qu'un document d'information n'entraînant pas automatiquement un accord d'assurance ou de garantie par une compagnie d'assurance.

 

Qu'est-ce qu'un ouvrage de technique courante ?


 

Dans les contrats d'assurance de responsabilité civile décennale des constructeurs, il existe une clause limitant les garanties aux ouvrages définis comme étant de technique courante ( qualifiés d'ouvrages dits à risque normal).


Ce sont les ouvrages :

  • traditionnels et normalisés, c'est à dire réalisés avec des produits, matériaux, éléments d'équipement conformes aux définitions et spécifications des normes françaises homologuées (ou à défaut, aux spécifications annexées ou visées par les documents techniques unifiés -D.T.U.-) utilisés et mis en œuvre dans les domaines et suivant des procédés, des techniques et des prescriptions visés par les D.T.U. et autres textes techniques.
  • traditionnels non normalisés, c'est à dire réalisés avec des produits et/ou suivant des procédés non normalisés, mais ne relevant pas pour autant de la procédure d'avis technique et faisant utilisation de produits ou de techniques éprouvés de longue date, mis en œuvre dans les domaines et suivant des prescriptions visées:
    • soit par des constats de traditionnalité délivrés par la commission ministérielle et publiés dans les cahiers du Centre scientifique et technique du bâtiment
    • soit par des règles ou cahiers des charges établis par des organismes professionnels acceptés par les assureurs et figurant dans les listes périodiquement publiées dans le Moniteur du Bâtiment et des Travaux Publics.
  • ouvrages non traditionnels, mais réalisés avec des produits ou selon des procédés bénéficiant d'un avis technique favorable suivi d'un accord de garantie des assureurs
Qu'est-ce qu'un risque normal ?

 


Un risque normal s'entend étant celui équivalent à celui d'un ouvrage de même fonction que celui considéré dans l'avis technique, qui serait réalisé par une entreprise qualifiée avec des produits ou des procédés traditionnels et normalisés conformes aux définitions et spécifications des normes françaises homologuées, dans des domaines et selon des conceptions et des prescriptions de mise en œuvre conformes à celles des D.T.U. et autres textes techniques annexés à ces D.T.U.

 

Comment connaître les avis techniques bénéficiant d'un classement en risque normal ?


 

Il existe 70 listes d'avis techniques classés en risque normal (avec leurs limitations ou conditions complémentaires de classement) par l'Assemblée Plénière des Sociétés d'assurance dommages(A.P.S.A.D). Ces listes, qui ont été publiées dans le Moniteur du bâtiment et des travaux publics, portent sur 7000 avis techniques. Vous trouverez ci-dessous les dates de publication de ces listes.

LISTES DATE DE PARUTION LISTES DATE DE PARUTION
1 01/02/85 36 29/11/91
2 08/03/85 37 24/04/92
3 19/04/85 38 28/08/92
4 14/06/85 39 30/10/92
5 09/08/85 40 19/03/93
6 08/11/85 41 28/05/93
6-2 01/01/87 42 09/07/93
6-3 09/09/88 43 06/08/93
6-4 22/06/90 44 08/10/93
7 22/11/85 45 17/12/93
8 06/12/85 46 25/03/93
9 28/02/86 47 01/07/94
10 25/04/86 48 02/09/94
11 12/09/86 49 04/11/94
12 05/12/86 50 24/03/95
13 10/04/87 51 28/04/95
14 15/05/87 52 21/07/95
15 17/07/87 53 27/10/95
16 02/10/87 54 22/12/95
17 30/10/87 55 23/02/96
18 11/12/87 56 12/07/96
19 12/02/88 57 30/08/96
20 18/03/88 58 18/10/96
21 06/05/88 59 03/01/97
22 17/06/88 60 14/03/97
23 08/07/88 61 04/04/97
24 07/10/88 62 09/05/97
25 20/01/89 63 23/05/97
26 24/02/89 64 27/06/97
27 23/06/89 65 18/07/97
28 08/09/89 66 12/09/97
29 22/12/89 67 17/10/97
30 13/04/90 68 23/01/98
31 15/06/90 69 20/02/98
32 05/10/90 70 24/04/98
33 15/02/91    
34 31/05/91    
35 11/10/91    

 

Un avis technique à conclusion globale favorable permet-il de bénéficier d'un classement en risque normal ?

 


Il n'existe pas de correspondance automatique entre les conclusions d'un avis technique (qui peut être favorable, réservé et défavorable) et le classement du risque en risque normal.
Un risque peut être considéré comme aggravé, anormalement grave, très grave ou enfin à caractère non aléatoire (c'est à dire non assurable), alors même que l'avis technique est favorable.

Quelles sont les conditions pour que des ouvrages non traditionnels réalisés avec des produits visés par un avis technique puissent être classés comme risque normal ?


C'est la direction Prévention de L'A.P.S.A.D. qui est chargée d'examiner les Avis techniques et d'indiquer ceux qui à son avis, et dans certaines limites ou conditions, doivent permettre la réalisation d'ouvrages présentant conventionnellement un risque normal.


Le classement à un risque normal par l'A.P.S.A.D. suppose que soient respectées:

  • les prescriptions et conditions de validité de l'avis technique et des documents qui lui sont annexés ou auxquels il renvoie (dont le Cahier des Prescriptions Techniques qui peut introduire des limitations ou des prescriptions qui peut amender les dispositions du dossier technique prévues par le demandeur de l'Avis Technique)
  • les éventuelles limitations ou conditions complémentaires formulées par L'APSAD

Quelle est la durée du classement à un risque normal ?


La durée de validité d'un classement de risque en risque normal est d'un an renouvelable par tacite reconduction, sauf :

  • mention contraire stipulée sous la rubrique " limitations ou conditions complémentaires "
  • annulation ou révision de l'avis technique en cours d'année, ce qui rend caduc automatiquement le classement à un risque normal par l'A.P.S.A.D. à la date d'annulation ou de révision
  • révision par l'A.P.S.A.D. de son classement sur le risque avant l'échéance annuelle

Qui est chargé de formuler les avis techniques ?

 

Qui est chargé de formuler les avis techniques ?
Ce sont les groupes spécialisés du Centre scientifique et technique du Bâtiment, dont les conclusions n'engagent pas les assureurs.
Si l'approche de ces groupes spécialisés est exclusivement technique, les assureurs prennent également en compte dans leur appréciation : la probabilité de réalisation du risque, ses incidences financières, les probabilités de réclamation, la sinistralité de mêmes risques et leurs conditions de respect de mise en œuvre, la jurisprudence applicable, le recul sur les produits innovants…

Qu'est ce que l'Agence Qualité Construction ?

 

Qu'est ce que l'Agence Qualité Construction ?


Quatre grandes missions sont confiées à l'Agence Qualité Construction, association créée à l'instigation des pouvoirs publics:


 

  • La prévention des principaux sinistres ;
  • La mise en place de l'Observatoire de la Qualité de la Construction ;
  • Le développement d'une démarche qualité ;
  • La prévention des sinistres liés aux produits industriels.

L'Agence Qualité Construction assure le secrétariat de la " Commission Prévention Produits " récemment créée.

Quelles sont les missions de la "Commission Prévention Produits " ?



La Commission Prévention Produits doit:

  • tenir compte de la pathologie pour améliorer les produits et les textes associés;
  • éviter que les nouveaux produits et les nouveaux textes ne soient à l'origine d'une dérive de la sinistralité. A ce titre, la commission examine les produits sous avis technique, évalue l'impact des nouvelles normes européennes et des nouvelles réglementations françaises.

La Commission Prévention Produits émettra des communiqués sur des techniques non éprouvées qu'elle décide de mettre en observation. L'assurabilité des produits concernés fera l'objet d'une étude cas par cas de la part des assureurs. Une première liste des avis Techniques mis en observation devrait paraître prochainement dans SYCODES Informations, revue de l'Agence Qualité Construction et sur son site Internet (Qualiteconstruction.com).

En conclusion quelle est la réelle portée d'un avis technique ?

 

 

Un avis technique constitue un document d'information destiné à fournir aux constructeurs une opinion sur le comportement prévisible des ouvrages, leur permettant de prescrire ou non les produits concernés notamment au regard de la responsabilité qu'ils encourent.

On ne saurait donc trop insister sur la fait qu'un avis technique ne saurait constituer en soi un label de qualité et préjuger des conditions d'assurabilité d'un produit, ouvrage ou élément d'équipement.